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La solitude
Elle est de sa présence apaisante,
La progéniture de la paix tranquille,
Puis devient l’angoisse écrasante,
De tout ce qu’elle maquille.
C’est une compagne bien oppressante
Qui envahit notre intérieur,
Elle se déguise rassurante,
Et fait prospérer nos peurs.
La digne fille du tourment,
L’inconsolable solitude,
Spectatrice de nos acharnements,
Est la complice de nos habitudes.
Elle nous habille de dégout,
Et se pare de nos inquiétudes,
Nous enferme dans nos égouts,
De là elle contemple nos lassitudes.
Toutes nos envies elle s’accapare,
Elle piétine nos secrets espoirs,
Même nos rires elle s’en empare,
Brisant ainsi tous les miroirs.
Nous laissant comme seule connivence,
Dans ce face à face implacable,
Son bon ami le silence,
Le vide est impeccable.
La morne solitude entretient l’attente,
Anéantit nos impatiences,
Elle rend nos voix chevrotantes,
Brûlant peu à peu nos consciences.
Cécile CHENARD
Je sais les cœurs …
Je sais des cœurs usés, complètement vidés,
D’avoir tout donné aux amours désabusées
Sans jamais convoler, ils se sont fatigués
A trop les consoler, ils finirent par se flinguer.
J’ai connu des cœurs desséchés où rien n’a jamais poussé,
Ils vivaient dans le péché, je les ai repoussés.
Et au milieu? Des vieux, Des pieux, Certains très heureux.
J’ai aussi croisé quelques cœurs déçus, trop longtemps trompés,
Devenus tous bossus, ils restèrent très préoccupés.
Il y a aussi les cœurs tous neufs, ils n’ont jamais servi
Ainsi que les cœurs veufs, à jamais asservis.
Au contraire de ceux qui débordent, tous gonflés, tous rosés,
Ils auraient aimé qu’on les borde mais ne l’ont pas osé !
Et après ?
Des discrets, des secrets, quelques indiscrets.
J’en ai vu imploser en silence comme on hurle en riant,
Parce qu’à force de patience c’est supportable en souriant,
Dépassé par sa détresse quand il pleure au profond,
Dégoulinant de tristesse comme le cœur chiffon.
Et pour terminer ?
Des laminés, des mort-nés, parfois des illuminés !
Cécile CHENARD